Venez partager à Trémons l’expérience de la douceur de vivre en Lot-et-Garonne : ici, plus qu’un état d’esprit c’est une vraie philosophie !
N'hésitez pas à venir vous y promener et partez à la découverte d’un concentré de Sud-Ouest où le bien-vivre est ancré dans le patrimoine du Lot-et-Garonne, 1er département bio de Nouvelle-Aquitaine
Dans le procès-verbal de la visite que le vicaire Jean de Vallier fit à Trémons en 1551, l'église apparaît sous le vocable Saint-Pierre et en 1601, l'évêque Nicolas de Villars la présente comme un prieuré-cure. A cette date, l’église est découverte, à l'exception d'une maigre partie de voûte couvrant le maître-autel. En 1666, elle est dite «bien bâtie» par le curé, et en 1668 décrite par l'évêque Claude Joly «longue de 20 pas, large de 8, son chœur voûté».
Actuellement le saint patron de cette église est Saint-Jean Baptiste. La dédicace à Saint-Jean vient sans doute d'une confrérie de Saint-Jean-Baptiste mentionnée en 1601.
L’église comportait, à l’origine, des parties romanes qui ont été oblitérées lors des restaurations. Les seules parties anciennes encore visibles aujourd’hui, se trouvent en particulier dans le mur nord de la nef où des traces de fenêtres en plein cintre semblent dater du XVIe siècle.
Cette église a été entièrement restaurée au cours du XIXe siècle : Rénovation intérieure en 1825, reconstruction du chœur, allongement de la nef, création d’une voûte, construction d’une chapelle, du clocher et de la sacristie entre 1865 et 1868, Percement de trois nouvelles fenêtres dans le mur sud de la nef en 1899. A cette occasion, le cimetière a été déplacé. En fouillant les terres pour retrouver les tombes, les structures d'une villa romaine ont été découvertes, ainsi qu'une trentaine de sarcophages.
Décor : La plus grande originalité de cette église réside dans le décor peint du chœur et de la nef représentant des scènes de l’évangile.
Les peintures du chœur ont été réalisées en 1936 par un peintre itinérant italien, Jean Masutti, qui a décoré de nombreuses églises en Lot-et-Garonne. Il s’agit probablement d’une commande du curé de l’époque, Jean Chauzy.
Le décor de la nef a été commandé quelques années plus tard par son successeur, Léopold Rossignol. Il a été peint en 1952 par Léopold Lecomte, un peintre montmartrois qui avait peut-être été amené dans la région par son élève, le célèbre peintre d’Auradou, Louis Lasbouygues.
L'église Sainte Quitterie date du XI-XII° siècle. Située sur un "pech" escarpé de plusieurs côtés dominant la vallée du Lot, c‘est une modeste église champêtre de style roman rustique, dépourvue de décor sculpté, bâtie essentiellement dans un appareil de grosses pierres équarries, elle est construite sur un site surélevé, escarpé de plusieurs côtés, partagé dans le passé par le hameau de Moudoulens.
L'église Sainte Quitterie est « orientée ». Elle est constituée d'une nef unique sans transept. A une extrémité un pignon aveugle surmonté d’un clocher mur triangulaire percé d'une baie campanaire unique en arc de plein cintre, à l’autre une abside en cul-de-four.
L'accès se fait par une modeste porte latérale sur le côté Sud.
La sacristie/presbytère et une remise sont adossées en appentis au côté Nord.
L’église est entourée des côtés Est et Sud d'un petit cimetière clôturé d’un mur de pierres.
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Les croisés ramenèrent d'Orient des greffons de prunier dans le sud-ouest. Les moines bénédictins de l'abbaye de Clairac croisèrent ce prunier de Damas avec un prunier local, d'après certains le prunier de Saint-Antonin. C'est ainsi qu'est né le prunier d'ente. Rappelons qu’enter est synonyme de greffer
Après avoir été récoltés à maturité, les fruits du prunier d'ente sont lavés puis séchés pour devenir "le pruneau d'Agen". Autrefois, les prunes étaient d'abord séchées au soleil, sur un lit de paille. On les cuisait ensuite au four en trois temps, à une température à chaque fois plus élevée. Cette opération pouvait s'effectuer dans un simple four à pain ou dans une étuve. Une fois les pruneaux confits, on les disposait dans des claies de bois triangulaires, les plus anciennes étant arrondies.
Les pigeonniers, ou "colombiers", sont nombreux dans les environs
Jusqu'à la Révolution, les pigeonniers étaient réservés à la noblesse et aux religieux. La récupération de la fiente de pigeon,- la colombine -, donnait la possibilité aux propriétaires d'enrichir leurs terres, au départ pauvres en fumure, pour mieux les exploiter.
On étalait sa richesse au travers des matériaux employés pour la construction de ces pigeonniers : pierres, briques, colombages, tuiles de couverture, génoises, épis de faîtage en céramique, girouettes, colonnes... Le nombre des fenêtres d'envol, proportionnel au nombre de pigeons présents dans l'édifice, était également un signe de la richesse du propriétaire, mais on n'en construisait toutefois pas côté vent.
Sujets à être envahis par les rats ou autres prédateurs, les pigeonniers offraient parfois un arsenal de défense ingénieux : surélévation du bâtiment, pose d'une ceinture large en ardoise ou en tôle faisant office de barrière aux nuisibles, orifices calibrés à la taille du pigeon...
La culture du tabac est très importante dans l'histoire du Lot-et-Garonne. La plante, découverte par les Espagnols en Amérique à la fin du 15ème siècle, aurait été introduite par un moine de l'abbaye de Clairac bien avant qu'elle ne soit répandue par Nicot. Avec la culture du tabac apparaît peu à peu un bâtiment spécifique : le séchoir à tabac. Plusieurs exemplaires subsistent à Trémons
Nombreuses sont ces grosses pierres cylindriques, qui servent aujourd'hui de décoration dans les cours de ferme et les jardins.
Utilisées dans les campagnes jusqu'au début du 20ème siècle, lorsqu'elles ont été remplacées par les batteuses puis les moissonneuses-batteuses, les meules à dépiquer servaient à séparer le grain de blé de l'épi. Ces lourdes pièces étaient tirées par un animal, cheval ou bœuf. C'est en écrasant les épis qu'elles les séparaient des grains de blé.
Certaines de ces meules à dépiquer, traversées en leur centre par un axe métallique, étaient légèrement tronconiques, ce qui leur faisait décrire une spirale allant du bord vers le centre du terrain; arrivé là, on repartait en sens inverse. Cette manœuvre était renouvelée jusqu'au moment où le dépiquage s'avérait suffisant. Pour aider le processus de séparation, les hommes remuaient alors vivement les pailles à l'aide de fourches.
Sous le Pont des Cuves à la limite de Trémons et Saint-Georges au km 0 de la route de Penne d’Agenais, vous pouvez apercevoir, creusés dans le lit rocheux de la Maunesse, de très grandes cuves. Ce sont, nous dit-on, les traces de l’excavation des meules.
Au hasard de vos promenades vous pouvez aussi découvrir au milieu des bois les ruines d'un ancien four communal ou chaque famille venait cuire son pain. Il est aujourd’hui privé.